Ma cousine m'a dit se sentir inférieure, moins femme que les autres.
C’est un sentiment que j’éprouve aussi parfois : je me sens une féminité immature, grossière, primitive et maladroite par rapport aux autres femmes. J’ai, par exemple, ce sentiment face à ma sœur, qui, très naturellement, se maquille et porte des bijoux. Ce n’est du tout naturel chez moi. Parfois, ça me demande même un réel effort de me faire belle. D’ailleurs je me maquille peu, je ne porte pratiquement pas de jupes (sauf en été mais c’est parce que j’ai chaud) et je ne parle même pas de chaussures à talons. Je ne suis pas masculine, non plus, j'aime les vêtements, je fais attention à ma mise mais... Comment l'exprimer? Prenons une image: c'est comme si j'étais devant une grande commode qui recèlerait tous les articles pour femmes et que je n'ouvrais que les tiroirs les plus bas, ceux qui contiennent les basiques, les tops en cotons, les jeans pour femme, les petites baskets, etc... Les tiroirs du haut, eux, sont hors de ma portée, réservés aux "grandes", aux "vraies femmes" et contenant des choses beaucoup plus "pointues", des escarpins à talons, des recourbes-cils, des robes de créateurs, etc... J’ai longtemps pensé que les tiroirs qu'on choisit en tant que femme relevaient uniquement de sa personnalité, point barre. D'ailleurs, j'aime bien mes vêtements, je les choisis avec beaucoup de soin.
Ma cousine pense que son sentiment de manquer de féminité est lié à son excision, qu’on a stoppé net le développement de sa fierté d’être femme, le jour où on l'a mutilée.
Moi je ne sais pas. Mon manque de féminité peut avoir pour origine mon excision, ou ma relation distante avec ma mère, ou une accumulation d’événements dans mon histoire. Ce qui est sûr, c’est que j’ai surtout passé mon temps à dompter mes angoisses, par le passé et que pendant bien longtemps, le sujet ne m’intéressait pas.
Depuis le milieu de ma vingtaine, pourtant, j’éprouve une sorte de complexe à ne pas être féminine.
Parfois, souvent même, je tombe en arrêt devant une vitrine contenant de belles robes de femme fatale et des chaussures aux talons vertigineux ou j’admire le maquillage savant d’une femme assise en face de moi dans le métro et je me dis que j’aimerais bien, moi aussi, porter avec aisance de belles robes fluides et des escarpins haut perchés ou savoir me maquiller de la sorte. Mais je passe mon chemin, ou je me replonge dans mon livre en pensant que ce n’est pas pour moi, que sur moi, ces vêtements, ces chaussures ou ce beau maquillage seraient ridicules. Je me dit que je me sentirais gauche, comme déguisée et j'éprouve de la frustration et de la peine...
De temps en temps, j'essaie. Je mets une robe, des chaussures à petits talons, je me maquille... Mais mes tentatives pour être plus féminine me paraissent pathétiques tellement elles sont maladroites et tellement le résultat est loin de ce que j’aurais voulu. Ou alors, quand je ne me trouve pas grotesque, passée la phase d'euphorie et de gargarisme narcissique exhubérant (Mon Dieu que je me trouve belle! C'est bizarre mais c'est chouette!), m'habiller de manière très féminine et me maquiller devient vite un effort, je finis par ne plus y prendre plaisir du tout et, au bout de quelques jours, j'arrête les frais pour retourner à mes pantalons et mes godillots pour de longs mois.
En thérapie, j’ai donc commencé à chercher ce qu’était la féminité. En vain jusqu'à présent. Quelle que soit la manière dont j'abordais la question, la notion de féminité est toujours restée insaisissable et j’ai fini par plus ou moins laisser tomber.
Mais aujourd’hui, ça me taraude de nouveau. Qu’est-ce que la féminité? Comment puis-je faire pour être plus féminine? Est-ce parce que j'ai été excisée que je trouve le sujet si compliqué? Pourtant ma soeur n'a pas du tout ce genre de souci, la féminité est naturelle chez elle. Alors? Eh bien je ne sais pas trop qu'en penser, à vrai dire.
Pour creuser la question, j’ai cherché la définition de la féminité dans des dictionnaires et sur Internet.
Le Larousse dit de la féminité: "Caractère féminin. Ensemble des caractères propres à la femme ou jugés tels", ce qui ne m'avance pas beaucoup.
Quant au Petit Robert, la définition qu'il en donne est "Caractère féminin. Ensemble des caractères correspondants à une image biologique et sociale (charme, douceur...) de la femme", ce qui ne m'avance pas plus.
Sur Internet, j'ai lu les tentatives de définition de cette notion par plusieurs personnes et clairement, ce n’est pas évident. Voici quelques phrases que j’ai recueillies:
« Sentiment d'être conforme aux représentations du genre féminin de son milieu social, et d'en tirer parti pour soi-même et son entourage. »
« La féminité est moins une question extérieure qu'une attitude intérieure qui exhale à l'extérieur. »
« Une femme est féminine quand elle accepte réellement qu'elle est une femme, quand elle considère que c'est une force, un atout. Il n'y a rien de plus féminin qu'une femme qui se sent belle.»
« Ce sont son attitude, sa gestuelle et sa façon d’accepter son corps qui rendent une femme féminine. »
Ce que je comprends de tout ça, c’est que la féminité est une notion subjective. Mais je suis toujours dans le brouillard quand je tente de définir ma représentation de la féminité. Peut-être qu'avoir un rapport plus harmonieux avec mon corps va m'aider à devenir plus féminine? Peut-être que l'opération dont je vais bénéficier va m'y mener? Peut-être qu'après le 16 Mai, ce sera plus clair?
En attendant, je pose la question à la cantonade : Qu’est-ce que la féminité ? Qu’est-ce qui fait qu’une femme est féminine ou pas au juste ?
Et pour celles d'entre vous qui ont été excisées et qui veulent bien répondre, pensez-vous que votre excision a pu altérer votre féminité ou pas du tout?
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21 commentaires:
Bonjour,
c'est une question très intéressante que tu poses.
A mon sens la féminité peut se définir de deux façons: soit par et pour le regard des autres, soit par le ressenti intérieur. La difficulté que bon nombre de femmes éprouvent par rapport à cela (non non, tu n'es pas seule!) vient sans doute de ce que souvent, les deux angles de vision ne se recoupent pas.
Le regard des autres, de la société, nous impose une définition somme toute très étroite de cette fameuse "féminité": il faut être douce, belle (et sutout mince à crever!), désirable en tout temps, frivole (c'est tellement plus mignon!), etc.
Pas de place, dans cette définition, pour la force, la volonté, l'intelligence... Or nous savons bien que nous possédons AUSSI ces qualités dites "masculines".
Que faire alors?
Se réfugier dans le "pur sucre" pour être au moins sûre d'être bien une femme, quitte à nier une part de notre personnalité?
OU
Hésiter dans un "no man's land" plus ou moins androgyne, les baskets et petits tops étant l'incursion la plus osée vers le côté femme, de peur de perdre les qualités "masculines" qui font de nous ce que nous sommes?
Pas facile, d'autant plus que si on s'y met un peu tard il faut affronter la concurrence des "vraies" femmes, celles qui "savent y faire". Mais au nom de quoi les femmes qui se maquillent seraient-elles plus "femmes" que les autres?
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits!
Mon conseil, pour être passée par ce que tu décris: y aller peu à peu, expérimenter. Si c'est un effort et que tu te sens déguisée, c'est rigolo 2-3 jours mais pas encore tout à fait ça... Découvrir (parfois dans le regard des autres) qu'on peut être et se sentir une femme sans passer forcément par la case maquillage-talons-robe moulante, même si de temps en temps c'est bien aussi... Et pourquoi pas, expérimenter la lingerie fine, ni vu ni connu sous le jeans-basket androgyne! Très féminin... et tu seras la seule à savoir.
Bonne chance dans ta quête.
V.
Bonjour V. et merci beaucoup d'avoir répondu!
Je trouve ton analyse très pertinente. Effectivement, en ce qui me concerne, quand j'essaie d'être féminine, j'ai l'impression de devoir choisir entre mon côté "guerrier" (force, gravité, détermination, etc...) et cette féminité légère qui me fait tant envie. Comme si les deux notions ne pouvaient coexister.
Je vais, je pense, suivre ton conseil et essayer en somme de trouver une féminité confortable et qui me corresponde.
Au nom de quoi les femmes qui se maquillent seraient-elles plus "femmes" que les autres? Je ne sais pas. Je sens que la réponse est "il n'y a aucune raison". Mais alors, peut-être faut-il que je me demande "Pourquoi une femme qui se maquille me paraît-elle plus "femme"?".
Je sens que je n'en ai pas fini avec cette question...
c'est marrant car je me suis reconnue en filigrane dans ton texte.
les machins féminins ça n'a jamais été pour moi. j'ai eu énormément de remarques désagréables, "tu n'es pas coquette", "tu n'es pas féminine", "si tu t'arrangeais tu serais bien..."... bref.
Les pressions ont été multiples, une telle était si jolie en jupe courte, et ... quand j'ai été enceinte on a voulu me passer des robes de grossesses. Ben j'ai fait ma grossesse en jean, caleçons, pantalons fleuris etc. et j'étais bel et bien une femme ;o)
J'ai tant cherché si tu savais. Comme toi. Je me suis forcée à acheter des mags féminins, genre Elle ou Biba, en me disant "ça y est, je vais être comme elles". Quand j'ai été enceinte je me suis dit aussi : "ça y est, je vais enfin me sentir une vraie femme"...
et puis j'ai porté les enfants, et le reste... toujours dans mon style, mixte finalement, car je ne me déguise pas en homme. Je suis juste "cool" et à mon boulot ça pose aucun problème donc...
Un jour j'ai rencontré des femmes féministes et je me suis dit : ça y est, j'ai mon identité. Je suis très bien en tant que femme, porter des enfants j'ai aimé, je n'envie ni "le pénis" ni "les hommes"... je suis juste ce style de femme habillée plutôt "sport" et qui n'entre pas dans le cliché "produits de beauté"...
la féminité c'est être simplement, une femme. Tout comme la virilité est être, simplement, un homme. Sans avoir "besoin" d'en rajouter... ;o)
Bonjour Emelire,
effectivement, j'ai l'impression qu'il y a autant de féminités que de femmes et qu'il me faut trouver la mienne...
bonjour,
sans être passée par els mêmes épreuves que toi, j'ai eu une vision de mon corps erronnée pendant de nombreuses années. seul l'esprit comptait et je n'étais pas féminine pour un sou, malgré les remarques de mon entourage. je méprisais les filles qui se maquillaient et qui portaient des talons.
or depuis un an ou deux, je remarque que cette attitude est en train de changer de manière sensible. j'achète du maquillage, des vêtements féminins et de la jolie lingerie, et je ne m'en sers presque jamais. mais ils sont là, à ma disposition pour le cas où j'en aurais envie un jour. leur présence me rassure sur ma féminité, même si je m'ahbille toujours aussi "cool".
à mon avis, la féminité n'est pas descriptible. c'est à chacune de nous d'en penser ce qu'on veut, et elle vient quand on est prêts à l'accepter. et cela ne veut pas dire maquillage ou autres accessoires, ça veut dire qu'on se sent exister en tant que personne différente des hommes par ses intérêts, ses loisirs, son corps ou je ne sais quoi encore.
bon cheminement à toi.
Clo
Bonjour Clo et merci de ton commentaire!
C'est très intéressant que le fait de posséder des affaires féminines (lingerie et autre) te rassure sur ta féminité. Ca ne te frustre pas de ne pas les porter?
J'avour qu'il y a dans mon armoire une paire de chaussures à talons que je trouve magnifique mais que j'ai depuis plus de 2 ans sans les avoir jamais mises. Parfois, même, j'oublie que je les ai :) Mais quand je les retrouve, je me souviens de mon envie de les avoir et je me dis qu'il y a bien de la féminité en moi, pour avoir eu cette envie.
Peut-être qu'on touche pleinement à sa féminité quand on cesse de combattre une partie de soi qu'on n'aime pas ou qu'on trouve trop masculine? J'ai l'impression que la féminité s'appuie sur une sorte de sérénité par rapport à la perception qu'on a de soi et de son corps.
J'espère vraiment qu'un jour, j'aurai envie de mettre mes chaussures à talons et que je les mettrai sans me poser de questions...
c encore moi
décidement je crois que je deviens accro à ton blog, tu dis des choses tellement pertinentes, tu te poses des questions tellement essentielles
Mon rapport à la feminité est frontalement opposé au tien, mais le point de départ est le même: l'excision
bien au contraire moi je me maquillais beaucoup (aujourd'hui toujours mais moins) avec comme philosophie " si tu ne te plait pas à toi-même, plaît au moins aux autres"
c'était aussi pour provoquer ma mère, je mettais des decolletés hallucinants et que des talons, maintenant je me suis calmée, mais ça m'est toujours indispensable que les autres me voient la plus feminine possible
peut-être il ne se douterait pas que j'ai été excisée, je ne voulais pas que l'excision transparaisse , je ne lui ait jamais laissé prendre le dessus
Chez certaines c'est inné, pour d'autres il faut en forcer le declenchement, mais l'emploi de la force n'est jamais bon signe
tu vois le rapport à la feminité est complexe, personelle, indéfinissable
en fait il faut se laisser être, si l'on se plait ainsi il n'y pas besoin d'envier l'autre, car on est sur le même piedestal
maquilages et vêtements feminins c'est du surplus, c'est du bonus
Mais je suis certaine ( à 200%) que dans un futur imminent tu te sentiras la femme la plus feminine du monde
Ben si toi tu deviens accro à mon blog, Fafa, moi je deviens accro à tes commentaires :)
Ta mère est-elle très féminine? Ton commentaire me fait penser que peut-être, certaines construisent leur féminité en opposition à celle de leur mère et sans avoir besoin de modèle. Bravo en tout cas! Et merci beaucoup.
Ma mère était très feminine quand elle était plus jeune, maintenant moins, elle trouve que tout cela c'est de la provoq'
mais elle est vachement plus dans la religion qu'avant, c'est sans doute l'explication,
mais la féminité c'est pour plaire, se plaire avant tout, moi j'étais pas bien dans ma tête mais je ne voulais pas que les autres le voient donc cela a mal commencé pour moi, maintenant cela m'est resté
Papillon, ça fait longtemps que je ne suis pas venue parce que j'étais en voyage, mais me revoilà. Pour moi aussi, la féminité est un mystère, j'étais un garçon manqué quand j'étais petite et j'avais toujours l'impression de ne pas être à ma place. Mais de toutes façons, la féminité qui prédomine, celle des dictionnaires et des encyclopédies, elle est toujours vue par des hommes, et eux, ils ne savent rien de l'intérieur. Même ceux qu'on adore et qui sont merveilleux. De même qu'on ne peut pas savoir ce qu'éprouvent les hommes. On ne peut que l'imaginer.
Par contre, et ça, ça me paraît important, on peut en parler.
Je trouve que ce que tu fais ici, sur ce blog, est super.
Ah! Claude! Je suis contente de te lire de nouveau ici:)
C'est vrai que la feminité implique non seulement des atours extérieurs mais aussi des dispositions intérieures (c'est généralement là que je me perds quand j'y réfléchis). Ca m'aide beaucoup de lire les différents commentaires et là, j'en suis à me dire que c'est peut-être de se sentir à l'aise avec l'idée d'être une femme. Parce que, comme je le disais à V., j'ai un ce côté guerrier qui, lorsque je suis dedans, me fait presque mépriser la fragilité, la douceur, l'émotivité, la frivolité, ce genre de choses que je qualifie de féminines. Là, je travaille à accepter que j'ai aussi cette fragilité, cette douceur, cette émotivité, cette frivolité en moi et que ce ne sont certainement pas des faiblesses...
Chère Papillon,
Quelle coincidence que la question que tu poses ici est justement pour moi la question de l'année! De fait, je n'ai pas été excisée, mais la question me touche personnelment, car à cause du milieu d'où je suis issue (musulman pas integriste mais bien pratiquant) j'ai toujours eu l'impression d'être excisée dans ma tête.
Bien que ma famille soit très "moderne" en ce qui concerne la condition de la femme, au travail par exemple,j'ai eu droit à l'interdiction explicite de fréquenter les hommes de trop près, et pour éviter d'avoir des problèmes j'ai empêché ma féminité de s'épanouir librement,j'en suis arrivé à oublier que j'avais un corps puisqu'il ne servait à rien.
Je crois que l'excision physique est la manisfestation le plus extreme de la répression du corps des femmes, et je ne vois pas comment on peut être féminine, s'accepter en tant que femme, si notre milieu nous refuse de jouir de notre propre corps...A vouloir tuer la féminité, ces société ne font que se rendre malade..
Pour répondre à ta question Papillon, cela fait plusieurs années que je fais des "thérapies corporelles" tels que yoga, tai chi, chiropractie, pour me remmetre en phase avec mon corps.
Quant à la féminité en soi, j'ai fait des découvertes passionantes cette année depuis que je suis en Angleterre. J'ai découverte des communautés "païennes" héritées des traditions celtes où, comme toutes les civilisations pré-monothéistes, la Femme est tenue en haute estime, et où chaque femme est considérée comme l'image de la Déesse. Je ne critique pas les religions monothéistes, mais depusi que j'ai re-découvert ces traditions, je me plonge dans toutes sortes de livres qui propose des "archétypes" auquels on peut se référer pour se construire en tant que femme.Et quant tu dis qu'il y a autant de féminité que de femme, en effet, pense qu'il y a des déesse-mère, des déesse-guerrière, des déesse-pretresses...et elles sont touts FEMMES.Je ne compte pas devenir une pretresse païennes, loin de là, mais je pense que se plonger dans ces anciennes sagesse permettent de se construire des modèles mentaux que l'on ne trouve pas forcément dans sa famille, mais qui sont universelles, car immémorielle.
Bon c'était très long, mais j'espère que ça fait sens!! :s Merci pour ce blog, et je pense très très fort à toi le 16 mai!
Shiraz,
C'est très très très intéressant ce que tu dis tu sais? j'ai lu attentivement ce que tu écris au sujet de ces communautés païennes. Il y a deux phrases dans ton commentaire qui ont fait tilt dans ma tête: "Je crois que l'excision physique est la manifestation le plus extrême de la répression du corps des femmes" et "se plonger dans ces anciennes sagesse permettent de se construire des modèles mentaux que l'on ne trouve pas forcément dans sa famille".
Tu vois, cela me renvoie à une de mes problématiques qui est "Comment me construire en tant que femme et garder le lien avec ma famille et ma culture d'origine qui s'emploient justement à nier, de la manière la plus barbare qui soit, toute une partie de ce qui fait d'un être humain une femme?"
Eh bien, j'y réfléchit encore. Tu as fait comment alors, toi? Tu t'es éloignée de ta famille?
Chère Papillon,
J'ai découvert ton blog il y a quelques minutes. Je le lis dans l'ordre chronologique, et ce commentaire est ma première pause.
Ce que je peux te dire, la féminité est une heureusement une notion abstraite, et que la beauté de ton écriture est empreinte de ce mystère féminin.
Je continue ma lecture, en pensant que le 16 mai, pour la plupart d'entre nous, c'était une période d'actualités post-présidentielles, alors que tu étais en train de vivre ta reconstruction.
Bon courage, de tout mon coeur.
Bienvenue et merci beaucoup Elté.
Tes mots me touchent beaucoup. C'est vrai que mon 16 Mai 2007 fut bien différent de celui de beaucoup...
Bonjour,
Apres tes definitions de la feminites Papillon, je voudrais en rajouter une, ma deduction: je pense qu'une femme est feminine lorsqu'elle aime etre une femme; "la" femme ou mieux le modele de femme "appris" dans notre enfance. Maintenant on peut ne pas aimer "incarner" ce rôle et en preferer incarner un autre, ya pas de mal! Il ya tant de modeles a suivre qui se rapprochent plus de nos valeurs propres. Car il s'agit bien de valeurs dont on parle.
Bonjour les filles,
J'ai 27 ans et je recherche aussi ma féminité, je n'est pas subis d'excision ni de frustration religieuse m'empêchant d'exprimer une quelconque féminité, et portant vous voyez je suis aussi sur le chemin...
Toutes les remarques que j'ai pu lire sur ton blog sont très pertinentes, et j'espère lire encore beaucoup de commentaires!
Mon point de départ à cette quête de ma féminité, c'est que depuis petite j'ai toujours eu le souhait de ne pas grandir, j'étais persuadée étant enfant, que les adultes naissaient adultes et les enfants restaient enfants...
J'ai grandi (bien obligée!), mon corps s'est développée mais sans mon esprit, je voulais rester une petite fille, et j'ai encore du mal à me considérer comme une femme.
Je pense que la féminité se passe avant tout à l'intérieur, comme une de vous l'a si bien dit, se n'est pas parce qu'on s'habille comme une femme (talon, maquillage...) qu'on se sent femme pour autant, on le paraît et c'est tout. En plus il ne faut pas oublier que la plupart des accessoires féminins ont été inventés par des hommes, pour leurs plaisir à eux... Même encore aujourd'hui on remarque que la majorité des créateurs de mode sont des hommes.
Donc laissons exprimer notre créativité en tant que femme, tout les styles de vêtements sont féminins à partir du moment ou c'est une femme qui les portent (par exemple la cravate peut-être très féminin...)
Voilà, pour le côté du paraître de la féminité.
Maintenant pour le côté spirituel de la féminité (le plus important à mon sens, car une fois qu'on l'ai à l'intérieur cela transparaît à l'extérieur), et bien pour ma part je pense qu'il faut que je commence à accepter que je peux plaire, je pense que je refusais de l'accepter car je ne m'aimais pas à moi même, alors je ne comprenait pas comment je pouvais plaire au hommes.
Il faut aussi regarder les choses sous un angle plus primitif, l'homme s'accepte en général plus facilement car il a tout à l'extérieur (son paquet!), nous on est interne, et il faut qu'on accepte qu'une virilité rentre en nous... et arriver à en éprouver un plaisir plus profond que la jouissance du simple acte sexuel.
La féminité s'est s'accepter en tant que femme et vu que chaque femme est différente, il y a autant de féminité que de femme!
On est sur la voie les filles, et le chemin est plus important que l'arrivée...
Bisous à toutes
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